lundi 12 décembre 2011

I wanna be a rock-star

Quelques images d'un bien bel instrument en bois "électrique" où je gratouille en rêvassant:

Black minou

Pendant ce temps, dans une cave à Pigalle :
Avant d'avaler ma salade de chèvre au bistrot du dessus, je descends m'laver les mains au lavabo du p'tit club, le guitariste de FFF fait le pied de grue à côté de moi, j'me marre et je fredonne "Le pire et le meilleur" comme une nouille...pas pu m'en 'empêcher...
Furieuse envie de sauter au cou de Yarol Poupaud Jeudi dernier, et d'me coller à sa chemise toute mouillée. Pourquoi ? Parce que je suis une groupie de base qui perd son cerveau en écoutant du bon son, parce que Yarol est une bête à la guitare (Jimi Hendrix est pas loin et j'aurai probablement eu aussi envie de me jeter sur lui s'il était pas mort comme un con), parce que c'est une bête de scène (sur la, pourtant, micro-scène du Lautrec, quel exploit !), parce qu'en l'écoutant j'me suis sentie (un instant) vraiment bien, et que mes agneaux, par les temps qui courent, ça n'a pas de prix. Alors sur scène y'a Yarol à la guitare et au chant (j'ai dis déjà, que c'était un putain de tueur à la guitare ?) et puis à la basse y'a Mélvil, oui, Poupaud, le tout beau (qui a ces petits moments à lui à la basse, et puis comme il est bien beau et qu'il nous rappelle des putains de bons moments au cinéma, bah on lui pardonne les approximations). Et puis le charme du band, c'est justement ce mix entre des moments d'envolées rock'n'rollesques monstrueuses entre-coupées de petits foirouillages qui donnent une candeur géniale à l'ensemble. (évidemment, je parle pour moi, j'adore les petits groupes de rock de jeunes très brut et aratoire, le rock n'a pas besoin d'être carré pour être efficace). Et question feeling, le Black Minou, il déchire. C'est du bon groove, de la soul, du fonk-rock...un p'tit peu tout à la fois.
ça donne ça :


Enfin bref, j'y retourne jeudi, dard-dard !
A oui, sinon Yarol me faisait déjà secouer la tête d'avant en arrière avec sa guitare saturée y'a 15 ans avec FFF (ça nous rajeunit pas) d'où le craquage aux lavabos...
Savourez mes choux :


Je me rends bien compte que ce billet est plein de gros mots, mais je ne change rien, qu'est ce que vous voulez, c'est l'enthousiasme !

crash-laine-test

Voici les bouts de choses en cours
ça brodouille et ça tricotouille un peu dans les chaumières.
(broderie au point de croix sur lin, tricots en alpaga moutarde et prune La Droguerie, gilet en mohaire tisane, mitaines en alpaga vert d'eau...mannequin David Bowie (ouais, j'ai des potes qui claquent).

Petit papa rock-noël

Les vitrines de Pantruche sentent bon le larsen cet année, dommage que les poupées en coton des Galeries soient si moche, je trouvais le thème marrant...
J'ai pas bu de chocolat chaud et pas acheté de bretzel au Marché de Noël, de tout manière y'a même pas de neige, et puis le lutin de Noël à envie de tout faire péter cette année !

mardi 15 novembre 2011

le songe d'une nuit d'été

songe d'une nuit de novembre

Quelle belle soirée devant une grande troupe, des beaux décors, des supers costumes, une bonne musique.
Titiana (Mélanie Doutey) est radieuse dans ses tenues sixties, lumineuse à chaque fois quelle rentre en scène, je suis pas du tout objective, j'adore les grandes femmes brunes aux yeux de biche et SOURIANTE.
Le texte est ORIGINAL, il faut 2 répliques d'adaptation pour ne plus trouver ça bizarre, c'est du Shakespeare de bout en bout, et je me surprend la larme à l'oeil à entonner avec Puck (Lorànt Deutsch) le monologue de clôture de la pièce, (réminiscence de mes passions shakespeariennes de jeunesse):

« Ombres que nous sommes, si nous avons déplu, figurez-vous seulement que vous n’avez fait qu’un mauvais somme ».

le poète discret

Mon cher Sempé, comme on se ressemble,
De Paris à New-York petits hommes gris perdus dans l'immense ville, petit plaisir discret au détour d'un petit quotidien, comme tout cela fait écho, je suis la dame au chien, je suis l'épouse dévouée un peu triste, je suis le petit Nicolas qui se salit, je suis le badaud, l'homme seul sur le banc, je suis touts ceux-là... merci cher poète à l'encre de chine !
Expo SEMPÉ "De peu de Paris et d'ailleurs", à l'Hôtel de ville jusque début Février. (expo gratuite mais faut faire la queue dans le froid avant), les gens rient, rigolent, ricanent, bref c'est vraiment bien...

le bus

"comme si de rien était"
au Bus Palladim
se perdre quelques heures quelque part rue Fontaine