lundi 25 janvier 2010

carnet de notes

Les "en cours de réalisation" et les "à venir"

Bon, comme les "Petites Bergères" mettent un peu cinquante ans à m'envoyer mes laines (heureusement que j'ai un ouvrage sous le coude), du coup je vous ai fait, chers amis lecteurs, des petits "crobars" de mes créations à venir, les petits pull "T" notamment sont des Vrai créations de vrais de vrai, j'ai hâte. Je vais peut-être bien tout faire en parallèle, comme ça, de rage (au risque de prendre deux fois plus de temps).
Le pantacourt vient d'un de mes derniers livres de couture japonaise, la jupe à grandes poches également...Ouhhh que j'ai hâte...

lundi 18 janvier 2010

gaston Leroux est parmi nous

Les aventures extraordinaires de Rouletabille
Reporter


Les amis, je suis sciée !

Suite à l'emprunt d'un Rouletabille famillial, je me suis vue complètement subjuguée par une écriture incroyablement drôle, vive et....et moderne si tant est que ce soit un qualificatif valable. Et alors, comble de tout, qu'est ce qui me court-circuite ? Mais que ces textes datent du début du XXème siècle !!! Je pensais Gaston Leroux naviguant autour d'un Simenon, mais point du tout: "Le (génial) Mystère de la chambre jaune" date de 1907.

Mon bon Gaston est donc un contemporain de Victor Hugo et d'Emile Zola... Ca nous en bouche un coin hein ! Parce que, pardon, Totor et Milou, dans leur genre, j'adore. Ah si :

"J'aime ta mouette, ô mer profonde,
Qui secoue en perles ton onde
Sur son aile aux fauves couleurs,
Plonge dans les lames géantes,
Et sort de ces gueules béantes
Comme l'âme sort des douleurs !"

..Ca fait sa petite impression, une écriture pareille, et puis ça remue l'âme. Oui mais bon. On est quand même loin de la franche rigolade de notre bon Gaston, qui, au coeur d'une situation dramatique pour le reporter, arrive à nous placer une scène à la Audiard (et c'est pas peu dire):
(Rouletabille, en possession d'une lettre le disculpant d'un meurtre, est bloqué dans un wagon-lit avec le plus grand pique-pocket français qui veut s'en saisir):

"Mais la partie devenait terriblement difficile pour moi, maintenant que je savais qu'il savait que je savais qu'il avait la lettre !... (...) Je savais qu'il savait que je savais...Il savait aussi que je savais qu'il savait...Quelle situation que celle de ces deux individus qui, depuis la veille au soir ne cessaient de se voler mutuellement sans que rien, dans leurs façons d'être ni dans leurs paroles, ne dénonçât leur intime pensée, la joie de la victoire ou le désagrément de la défaite ni l'espoir frénétique de la revanche..."
C'est d'un humour incroyable d'avoir fait jouer une scène de passe-passe à la Charlie Chaplin dans un instant aussi sérré de tension dramatique.
Incroyable également la lisibilité de l'intrigue, toujours très réaliste et fluide alors que, ne l'oublions pas, à l'instar de Milou ou d'Honoré (de Balzac, toujours contemporain) Gaston publia ses textes en épisode dans les quotidiens. Quelle gageure pour garder une cohérence dans le récit et un rythme aussi milimétré que dans un bon Hitchcock...
Clou du spectacle, Rouletabille comme Arsène Lupin, si mes souvenirs sont bons, se sait être un bon personnage de fiction, et ses piques envers "l'autre" fin limier, Sherlock Holmes, sont des plus délectables...

Agatha Christie a loué Gaston Leroux, et bien Julie itou...

il y avait un p'tit gars

(A Chanter en braillant un peu et en ginchant...)

Sur l'canal du midi, y'avait un pt'it gars

C'ert sûr qu'l'était pas d'ici, c'mec là l'était d'Paris

Seulement l'Ménilmontant et l'canal St Martin

Ca f'sait vraiment longtemps qu'il en était trop loin

Il avait un bâteau tout droit planté dans l'eau

une veille carcasse pourrie qu'était son paradis

Il répétait sans cesse "je retrouverai Barbès"

Il en hurlait la nuit "ATTENDS-MOI PARIS !"

(...)

Seul'ment dans le premier virage il y eut comme un drôle de bruit

Une voie d'eau fit rage, et l'bâteau fût vite rempli

Adieu l'Ménilmontant et l'canal St Martin

Adieu Pigalle et Gambetta

Adieu Barbès et l'Opéra

Adieu Répu' et Goncourt

Adieu la Porte de Clignancourt

Adieu Pigalle et l'Opéra !

Et ch'ai plus quel quartier !


Mano Solo, Le Canal du Midi



Quelle voix ! Quel humour cinglant de vrai titi! Quels dessins poétiques! Quelle gueule émaciée! Quel bon souvenir de concert pour moi...
Fan'art en feutrine, dessin original "Le mur de Dehors"

lundi 11 janvier 2010

La boulangerie de Salon

Du beau pain tout chaud


L'un des lutins de Noël nous à fait la surprise de nous offrir une "boulangerie sur pattes". Alors on l'a testée, et puis on a bien rigolé...Alors du coup je fait semblant, sous l'objectif de M.Jo (sinon je mets de la farine partout), d'être la grande pro du "Façonnage".

Après on mange le pain tout chaud...J'ai hâte de tester toutes les recettes du p'ti bouquin d'accompagnement de la machine...le petit pain aux graines de pavot était pas mal du tout...
Merci "Benjamin le lutin"... Dès que tu passes à la maison, on s'en paye une tranche !
Sinon le dimanche l'émission de Petitrenaud m'inspire, et je bidouille en cuisine après avoir vu ses escapades gourmandes, et ça donne ça:

Confiture d'oignons sauciers et petite salade de fruits d'hivers au chocolat...
j'adore son émission, et j'adore quand il "me" dit au revoir alors du coup, je vous dis tout pareil:
"les amis je vous embrasse, je vous dit à la semaine prochaine".

mardi 5 janvier 2010

Gromit sur un air de jazz


Voici l'une de mes petites surprise de noël, grace au papier transfer, un joli fan'art de Gromit, et puis un petit air de jazz...

vendredi 1 janvier 2010

ceux qui m'aiment ont bon goût !



Les superbes cadeaux créatifs que les lutins de Noël m'ont apportés:

-une épingle à cheveux métal et émail d'une jolie boutique artisanale bordelaise
-boutons en émaux et coupons de coton du Comptoire Paris
-une bague artisanale en céramique "impression végétale de la rue des Martyrs
-feutrine épaisse et boutons métal dessinés la Droguerie de Bordeaux
-très beau livre ( et quelques perles et paillettes) "Ecole Lesage chez vous" pour faire des merveilles comme les grands brodeurs. Au fait, vous savez où je peux me procurer une "aiguille de Luneville"

Du fond du coeur je souhaite à mes trois amis lecteurs une très bonne année, une santé de champions, et que vos rêves les plus fous se réalisent. Et puis je me souhaite de jolies réalisations à partager avec vous ici. Pour mon ordi ça commence pas fort, je vous refait le coup du "Magnifique", le personnage-écrivain joué par Belmondo ayant des soucis avec sa machine à écrire et qui n'a plus de "p" et de "r":
"on va prendre l'hélicôtèe"
Ben moua c'est tout pareil avec le "a", dois y avoir de la bouffe (merci M. Jo) coincée sous la touche, si j'appuie pas comme une brute sur le "a" ça va donner:

"bonne §nnée, §mour et surtout l§ s§nté..."

Et je souhaite à certains d'entre vous de continuer leurs beaux voyages, à certains de bien profiter de leur jardin, à certains d'être heureux en amour, à certains du succès journalistique et à certains de gagner au loto, mais je dirais pas à qui.